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steph only, poète et auteur de nouvelles

21 octobre 2011

Oiseaux de paix

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Triste colombe

De la paix

Pourquoi tant de tombes

En d'autres pays,creusées

Ces hécatombes

Pourront elles apporter

Hormis leur nombre

La dignité et la liberté

Finit ces pénombres

Tout ceci, au conditionnel

Il va s'en dire

Après ces ébats criminels

Peuples libérés, forgez votre avenir

Saures vous être maître de votre destin

Dans ces futurs lendemains

Que je vous souhaite, sereins

 

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19 octobre 2011

LE BANC SOUS CET ARBRE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S5007437

Sous un arbre, un banc offrait son assise à qui voulait l’emprunter ! Maintes fois sollicitées, ses lamelles étaient lisses comme la soie. Bien que légèrement fendues par les intempéries, elles supportaient toujours les charges et les à-coups du public. Devant lui, le gazon s’était quelque peu éclairci sous les aller et venues des promeneurs. Les jeunes s’asseyaient souvent sur le dossier, mais les personnes plus sages aimaient à s’adosser sur celui-ci. D’autres, le prenait pour une couche afin de profiter pleinement du soleil. Il arrive bien souvent que des abonnés lui parlent ou le tapotent par familiarité. Tout comme l’essence qui lui apporte un peu d’ombre et l’abrite de temps en temps, l’endroit n’aurait pas de charme. Oh ! Combien, de cœurs se sont emballés, d’amants se sont faits des serments pour la vie. Enlacés ou le bras autour du cou, des êtres ont ri, se sont aimés ou se sont déchirés. Par le temps, les parages sont devenus un lieu de pèlerinage pour certains amoureux. Premier baiser ! Première larme ! Ah ! Si ces deux voisins pouvaient parler, leur récit ne se terminerait pas. Tous deux ont été lacérés par des initiales gravées avec tendresse par des galants de passage. Des soupirants fougueux désirant laisser une empreinte de leur bonheur avec l’élue de leur cœur.

19 octobre 2011

CLOS CHEZ






 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’ombre d’un clocher,

 Je ne savais que penser.

J’étais cent ans en arrière

Et en même temps dans une autre ère.

J’avais du mal à réaliser,

Où je m’immisçais.

En outre,

Sous des poutres

Encastrées

Et une réalité castrée ;

La Marquise de Pompadour

Souffrait du contre jour.

Je me voyais dans un musée,

Tout y était si ordonné.

Quand à la valeur des choses,

Je garderais la bouche close.

En ce lieu, le respect s’imposait,

Partout où mes regards se posaient.

Il n’était  pas une ombre,

Pas une semi pénombre

Qui ne vous plongeait ailleurs !

C’était  un réel bonheur !



Extrait "

19 octobre 2011

Mrécage



Marécage

Marée mise en cage

Narré, mis en page

Sur ce vélin, par un page



En triste saison

Pour maintes raisons

Réapparait ton érosion

Comme une oraison



Drainé, captivé

Tu déplores ta captivité

Par les intempéries, motivé

Tu suggères un regain d’activité



Enserré entre ces murs

Tu sors de ton armure

Englouti sous ces architectures

Une dénivellation et tu te reconfigures

16 octobre 2011

Brouillard

 

Brouillard ! Vous avez dit : « Brouillard » !
Comme
ces brouillards !
Lèvent tôt, matinaux,
Ils vous
laissent perplexe.
Ces marginaux a coupé au couteau,
Vous
contraignent à de vifs réflexes.
Devant chez moi,
Je
différencie à peine le passage piéton.
Une brume opaque couvre
la nature.
Je  distingue légèrement le haut des poteaux de
clôture,
Cette brume blanchâtre couvre la verdure.
Ceci
n’est pas sans créer une certaine émotion.
Ces vagues
d’écume
Créent de l’amertume.
Certes ! Matinale !
En
cette période automnale.
Ce voile de soie
Me laisse en
émoi.
Au loin les arbres se dressent
Pour stopper cet
élément.
Dans quelques heures l’astre du jour
Aura effacé,
comme par magie, ce phénomène.
La tiédeur de ses rayons
Fera
réapparaitre une nature sereine.
  

 

 

 

 


 

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14 octobre 2011

Retour de croisade

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 Un laps de temps s'est écoulé depuis
ma dernière page.

 Ne m'en veuillez pas, mais les aléas
de la vie ne nous laissent guère le choix.

 J'ai parcouru un long chemin sinueux,
la vie est loin d'être un long fleuve tranquille.

 La santé, le déménagement, la
reconstruction d'un environnement propice a une vie plus sereine.

 Je tiens à vous saluer tous et
j'espère que vous ferez adhérer à notre complicité d'autres
lecteurs.

 D'une période estivale pourrie à un
été indien plus que radieux, j'espère de nouveau vous ravir par
mes écrits.

Aussi n'hésitez pas à commenter, ceci
est la meilleure des complicités.

 Eh oui! En ce moment certains
choisissent la plus belle rose sous la faux du P M U en verlant, il
va de soi et je ne parle pas de vers !!!

 Il est vrai que l'arrière saison a été
plus ou moins bénéfique au jardin médiatique, qui n'a pas manqué
d'arroser les feuilles des quotidiens.

 Après de somptueux mariages princiers,
nous voici à la porte de la maternité présidentielle.

 Quelle année remplit de
rebondissement, n'est ce pas!

  

« Premier baiser, première larme »

 



 

 

 

28 juillet 2010

La bonne question ?

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L’ADO

L’adolescent,
L’ado laissant ;
L’ado lassant
L’ado grinçant.
Là, dorénavant
L’ado devant
La douleur,
La douceur.
La douloureuse n’est ce pas
La doctrine,
L’adoubement !
L’adossement n’est que
L’adoration,
L’adorateur emprunt d’adoucissement.
L’adoption, oui,
L’adoptif,
L’adonis avec de beaux tifs.
L’adonner à
La dope !
L’ad hoc,
L’ad hominem,
L’adoptianisme et autres,
L’adobe s’effrite.
La documentation : dans les faits divers et d’été.
La documentaliste, sans commentaire.
La documentariste : qu’est la vie !
La dodécaphonique embellit des paroles.
La dodécaphoniste compose les heures sur le cadran.
La dodine vous donne l’eau à la bouche.
La dogaresse vogue sur les gondoles à Venise.
La dogmatique ; la vraie, la raison, allez savoir !
La dogue a la grosse tête et le nez plat.
La doléance devient  supplique ou ! Délivrance !.
La dominante : le dos miné du dominé.
La Dolce Vitae,
L’ado fait fica !
La docile ! Fossile !
La docilité,
L’ado,ici cité.
La docimologie : terreur du futur.
La docimasie ferait bien de revenir.
La dorade,
L’ado rame !
L’ado sait il tout cela ?
L’adolescent !
L’ado les sent il !
L’ado file
La dauphine.
La dodue,
L’ado du s’y faire !
La dolomite,
L’ado : le mythe.
La domanialité,
L’ado y manie sa vitalité.
La dolomie,
L’ado l’a mise en couleur.
La Dôle,
L’ado l’a drôle avec !
La dolosive manœuvre,
L’ado esquive et œuvre.
Lad au paddock.
Lad aux écuries.
Lad au manège.
Là !  Domicilié,
L’ado à demie- lié.
Las d’homicide !
Las d’overdose !
Las d’horreur !
Las d’obscurité !
Là ! Dorénavant,
L’ado, au sérieux, se prend.

            

27 juillet 2010

LOVE

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CE FUT

Il fut

Une fois

Dans une futée ;

Ce qui fut fait

Me rendit confus

Mais pour la première fois,

Bien qu’on fut

Deux, ainsi fut !

Ce qui fut fait,

Je tairais les faits

Bien que nous même terrés.

Je vous dirais dans l’entre fait :

C’était une fée

Dont les effets

Ont eu pour effet,

Après avoir ôté nos effets,

Ce qui fut fait, fut !

Elle était canon,

Je ne vous parle pas de mon fût

Sur son affût.

Notre dialogue n’était qu’un canon.

Le bruit de ces ébats

Après lui avoir ôté ses bas,

Etait si haut

Bien que cachés en contre bas.

Nous étions au sommet,

Au point le plus haut

De ce sonnet.

D’ailleurs nous étions sonnés,

Pour ne pas dire assommés

Parce que ce qui fut fait, fut !

A l’affût

De ce qui fut fait,

Croire vous n’auriez pu

Car vous fussiez confondus,

De voir de visu ;

Un tel point de vue

Et ceci sans bévue.

Oui votre vue

N’aurait pu croire,

Ce qui fut

De mémoire

Mais ainsi fut.

Je l’ai bu

Jusque la lie,

Le fond du fût,

Je vous le lis.

Vous fussiez confondu

Comme dans la fondue.

J’ai tiré la ficelle,

Afin qu’elle ne soit plus,

Enfin plus celle

Qu’elle fut.

Même de l’horloge, le fût

Ne put conter ce qui fut fait

Par son tic tac.

Connaissant son tact

Mais aussi ses tics,

Au milieu de ces colchiques

Dans ces prés.

A l’abri des cyprès,

Ceci si près

Et si lointain que ce fût

Plus chaud que le fût,

Mais ainsi fut,

Ce qui fut.

Vous n’avez pas tout lu,

Car aucun fût

N’est assez grand.

Alors pour ceci c’est un chai,

L’histoire de ces amants,

Emonvante, inutile de la cacher!

17 juillet 2010

Soldats du feu

Soldats_du_feu

POMPIERS

Vous sacrifiez votre vie de famille

Pour apporter votre dévouement,

Vous formez une grande famille ;

Gradés, volontaires, hommes du rang.

Vous êtes de l’étoffe des héros,

Caillasses vous l’êtes par moment,

Lorsque vous vous rendez dans ces ghettos,

Là, où règne la bêtise humaine.

Vous subissez la provocation,

D’énormes casses de matériel,

Toutes ces agressions,

Toute cette violence urbaine.

Vous êtes des soldats d’élite,

Vous méritez le respect,

Alors que vous êtes victimes

De ces attaques gratuites,

Et ceci ne leur coûte aucun centime,

Lorsque vous répondez à ces appels.

Vous recevez des jets de pierres

Quelquefois lors de simple feu de poubelles.

Alors que de vous, ils devraient être fiers

En ces jours de fêtes

Du nouvel an ou de Noël,

Vous devriez être portés au faîte.

Victimes de « Flash Over ».

Avec respect et dignité,

Nous vous portons dans nos cœurs

Femmes et hommes, pompiers,

Car hors du commun, vous l’êtes sapeurs.

HOMMES DE TERRAIN

En écoutant ce requiem,

Je pense à ces pompiers,

A ces pertes humaines

Qui ont péri brûlées.

Le massif des Maures

Serait-il vraiment

Celui des morts !

Quel funeste moment,

Pour ces soldats du feu

Disparus atrocement

Au milieu de ce feu.

Je pense à ces mamans,

Lorsque pour parler de leur mari ;

Elles s’entendront dire : »Feu ».

Je ne ressens que mépris

Pour ces incendiaires,

Qui ont détruit ces vies

Et la richesse de cette terre.

Comment ne pas être ému

Devant ces paysages lunaires !

Quel manque de retenue

Pour vous les Maures et Estérel,

N’étiez vous donc pas assez connues,

Pour conduire ces hommes devant l’éternel !

Var ou Bouches du Rhône,

Quelle est donc votre destinée ?

Là où la forêt trône

Maintenant de part ces arbres calcinés !

Ces cris de douleurs,

Ces moments de recueillement ;

Pour ces braves sapeurs,

Victime de leur dévouement,

Mort au champ d’honneur.

Quelle fin horrible,

Que de finir par une semi crémation.

Ces instants terribles

Pour vous soldats de la nation.

Défenseurs et protecteurs de nos biens,

Sachez que c’est avec une certaine émotion,

Que j’écris ces alexandrins.

Vous qui êtes brûlés vifs,

Aux cotés de votre véhicule,

Sur une route de ce massif ;

Acceptez ce modeste préambule.

Votre courage prééminent

Ne peut apporter que respect,

Vous élevez au plus haut rang

Dans tout vos actes circonspects.

15 juillet 2010

Le doigt d'horreur

Le doigt d'horreur

S5007317

                    INTERDIT

Nous n’avons pas le droit à la baise

Le sida ne vous déplaise.

Abstient toi de l’alcool,

Un verre de trop et c’est la tôle.

Ne pense même pas à la cigarette,

Le tabac, il faut que tu arrêtes.

Encore moins la  drogue,

Crois moi,  c’est direct la morgue.

Il ne faut pas que la drogue

Te serve de plan drague,

Ni que la drague

Devienne une drogue.

                                               La route tue !                                        

                                      La route tu… ?

L’alcool tue !                                            

                                      L’alcool tu… ?

       La drogue tue !                                          

                                        La drogue tu… ?

   Le sexe tue !                                          

                                      Le sexe tu… ?

       Les faits tuent !                                          

                                      L’effet tu… ?

Que fais-tu !                                       

                                                                Le sais-tu… ?                                                         

JE T’AIME.

De penser à toi,

Je ne puis m’empêcher.

L’idée de te serrer dans mes bras,

M’empêche de nier la vérité.

Je ne cesse de penser à vous,

Et cela de me l’avouer

Me rends un peu triste.

Oui j’ai peur, mais suis-je égoïste,

De ne pouvoir vous apporter

Un amour tendre et doux.

Je ne voudrais pas vous voir souffrir,

Ou manquer de quoi que ce soit

Dans le monde à venir.

Tu m’as fait renaître

Et cela je dois l’admettre.

Mon entourage s’en aperçoit,

Je ne puis que rester quoi.

Même si un nuage venait

A ternir notre idylle,

Je ne retrouverais

Une personne si subtile.

Comment te dire,

Comment t’expliquer.

Je n’ai pu me retenir,

Mon esprit s’est déjà envolé.

Que ce soit tes paroles, tes caresses,

Tu as su faire de moi

Une autre personne.

Pauvre de moi,

Plus rien ne me raisonne.

A quoi bon penser,

Je dois l’avouer :

« Je t’aime ».

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