POMPIERS
Vous sacrifiez votre vie de famille
Pour apporter votre dévouement,
Vous formez une grande famille ;
Gradés, volontaires, hommes du rang.
Vous êtes de l’étoffe des héros,
Caillasses vous l’êtes par moment,
Lorsque vous vous rendez dans ces ghettos,
Là, où règne la bêtise humaine.
Vous subissez la provocation,
D’énormes casses de matériel,
Toutes ces agressions,
Toute cette violence urbaine.
Vous êtes des soldats d’élite,
Vous méritez le respect,
Alors que vous êtes victimes
De ces attaques gratuites,
Et ceci ne leur coûte aucun centime,
Lorsque vous répondez à ces appels.
Vous recevez des jets de pierres
Quelquefois lors de simple feu de poubelles.
Alors que de vous, ils devraient être fiers
En ces jours de fêtes
Du nouvel an ou de Noël,
Vous devriez être portés au faîte.
Victimes de « Flash Over ».
Avec respect et dignité,
Nous vous portons dans nos cœurs
Femmes et hommes, pompiers,
Car hors du commun, vous l’êtes sapeurs.
HOMMES DE TERRAIN
En écoutant ce requiem,
Je pense à ces pompiers,
A ces pertes humaines
Qui ont péri brûlées.
Le massif des Maures
Serait-il vraiment
Celui des morts !
Quel funeste moment,
Pour ces soldats du feu
Disparus atrocement
Au milieu de ce feu.
Je pense à ces mamans,
Lorsque pour parler de leur mari ;
Elles s’entendront dire : »Feu ».
Je ne ressens que mépris
Pour ces incendiaires,
Qui ont détruit ces vies
Et la richesse de cette terre.
Comment ne pas être ému
Devant ces paysages lunaires !
Quel manque de retenue
Pour vous les Maures et Estérel,
N’étiez vous donc pas assez connues,
Pour conduire ces hommes devant l’éternel !
Var ou Bouches du Rhône,
Quelle est donc votre destinée ?
Là où la forêt trône
Maintenant de part ces arbres calcinés !
Ces cris de douleurs,
Ces moments de recueillement ;
Pour ces braves sapeurs,
Victime de leur dévouement,
Mort au champ d’honneur.
Quelle fin horrible,
Que de finir par une semi crémation.
Ces instants terribles
Pour vous soldats de la nation.
Défenseurs et protecteurs de nos biens,
Sachez que c’est avec une certaine émotion,
Que j’écris ces alexandrins.
Vous qui êtes brûlés vifs,
Aux cotés de votre véhicule,
Sur une route de ce massif ;
Acceptez ce modeste préambule.
Votre courage prééminent
Ne peut apporter que respect,
Vous élevez au plus haut rang
Dans tout vos actes circonspects.