La Pentecôte.
Ah! Ce fameux week-end de communion solennelle, où l’on nous invite à manger du veau.
Je dirais plutôt de la vache enragée, l’on nous a sucré le lundi férié (entre nous, ce fut une belle pièce montée), soi-disant pour aider les personnes âgées ! Enfin, si c’est comme pour la vignette automobile ! Là, je me pose des questions.
Je veux bien aider mes aïeuls, à la seule condition que ce sacrifice leur revienne sous une forme ou une autre. Que ceci ne cache pas un impôt indirect. Nous avons tous eu droit à un cadeau lors de notre communion universelle.
La descente du Saint-Esprit, oui ! Passe encore, mais que l’on nous prenne pour des vaches à lait, niet !
Dans la même puissance, s’il y a côte, il y a forcément une pente. Il est sûr que l’on en ignore le degré d’inclinaison et nous ne sommes pas en état de justifier le bon fonctionnement de nos freins !
Si vous montez Madame, Monsieur, vous serez tôt ou tard obligés de redescendre (à moins que cela ne soit au ciel, dans ce cas, saluez Saint-Pierre de ma part et dites-lui bien que j’irai un de ces jours lui faire un petit coucou).
Entre la déclinaison et la montée se trouve le sommet, je pense que c’est à nous d’y rester le plus longtemps possible (l’extase, en un mot !). Bon, après, si vous êtes dans de beaux draps, ceci vous regarde.
L’effort, que vous fournissez pour la grimpette, n’est pas le même si vous êtes à pinces (à vélo) ou en bicyclette. D’un coté, la mécanique vous suffit et à vous de ne pas perdre le contrôle. De l’autre, surveillez bien la gomme de vos empreintes.
Un esprit sain dans un corps sain, c’est ce que nous donne la pratique du sport.
Tout bon marcheur ou cycliste sait cela, car il en fait les frais lors de ses prestations.
La sudation des pores ! Maintenant il n’y a pas que la transpiration qui aie un goût de salé.
Je termine là mon esprit dominical et vous souhaite un bon esprit, pardon un bon appétit.