L'ascension
Quelle ascension !
Poussière, tu resteras poussière.
Un grain de sable dans l’engrenage et voilà des populations bloquées à des miles de leur patrie. Mon dieu ! C’est grave ! Les compagnies aériennes perdent de l’argent, les états vont devoir leur venir en aide pour éviter le dépôt de bilan. Des milliers de personnes profitent de leurs vacances pour s’offrir un séjour à l’étranger et voila qu’un nuage de poussière les met en quarantaine. Eh oui ! Tout cela à cause d’un vieux qui crache ses poumons en Islande. Merde alors ! Les traders n’ont pas pu anticiper en bourse, non pas la chute des appareils mais leur indisponibilité à prendre leur envol. C’est vraiment dommage pour ces actionnaires dont les bénéfices font un vol plané dans les résidus de roc.
Outrage ! Oh, désespoir ! Oh magma ennemi !
Pour une fois, cela permet de se faire des rails à défaut de planer. « Locomotion » « The sun is black » Tout ceci part en fumée, quel jeu de scène apocalyptique.
Deux dignitaires polonais (Paix à leur âme) privés de chefs d’états à leurs obsèques, quelles circonstances abjectes ! Pour ce pays, déjà meurtri. Tu es poussière et tu retourneras poussière.
Néanmoins, nous avons oublié les émigrés, contre leur volonté, peut-être me direz-vous sur le sable chaud. Ceux qui se sont saignés à blanc toute une année, leur carte bleue va chauffer. Les enfants qui attendent le retour des parents ou vice versa, on s’en tape ! N’est-ce pas. Le voyage de rêve prolongé qui vous met sur la paille.